نوع المستند : المقالة الأصلية
المؤلف
کلية الاداب - جامعه کفر الشيخ
10.21608/shak.2025.418986.1850
المستخلص
Cette étude explore l’écriture poétique de Jean-Michel Maulpoix à travers deux recueils emblématiques, Le Jardin sous la neige et Rue des fleurs, en mettant en lumière une poétique du fragile articulée autour de trois axes : le quotidien, la métapoétique et l’écopoétique. En s’inscrivant dans le courant du lyrisme critique, Maulpoix développe une parole discrète, inquiète, marquée par la lucidité et le doute. Le langage poétique devient alors à la fois objet d’interrogation et espace d’accueil pour l’ordinaire, la mémoire blessée et les traces du vivant. Loin d’une poésie emphatique ou militante, son écriture adopte une posture d’attention silencieuse : elle donne voix aux choses menacées, aux images figées, aux présences effacées.
L’approche méthodologique de ce travail combine analyse lexicale, stylistique, figurative et éco-critique afin de cerner la manière dont le poème devient un lieu de résonance entre langage, monde et sensation. L’image connotative de l’écologie, présente sans discours explicite, se manifeste à travers des figures végétales et animales fragiles, des paysages en retrait, et un rapport incarné au vivant. Ainsi, Maulpoix conçoit la poésie comme un refuge éthique, un espace de résistance douce face à l’effacement du monde.
Cette recherche démontre que l’écriture poétique de Maulpoix permet une reconfiguration de la relation entre langage, subjectivité et nature. Par la poétique du discret, il parvient à articuler une conscience du réel, une interrogation sur la parole, et une écoute du vivant, dessinant une écologie du sensible à la fois intime, lucide et profondément humaine.
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