La philosophie poétique de la mort dans « L’homme qui voyait à travers les visages » d’Emmanuel-Éric Schmitt

نوع المستند : المقالة الأصلية

المؤلف

کلية الاداب - جامعه کفر الشيخ

10.21608/shak.2025.412451.1839

المستخلص

Cette étude explore la manière dont Éric-Emmanuel Schmitt poétise la mort dans L’homme qui voyait à travers les visages, en la transformant en une expérience symbolique, spirituelle et esthétique. Loin d’être seulement une fin brutale ou un événement tragique, la mort devient, dans ce roman, un langage, une voix intérieure, une apparition, voire une révélation. Le narrateur, Augustin, doté d’une sensibilité particulière, perçoit des visages au-delà de leur apparence et dialogue silencieusement avec les morts. À travers une double approche — thématique et stylistique — cette recherche analyse la manière dont la mort structure le récit, tout en nourrissant une réflexion existentielle sur le visible, l’invisible et le sacré.
Dans la première idée, intitulée « Le chant symbolique de la mort », nous étudions la dimension initiatique, sacrée et spectrale de la mort à travers les figures des revenants, les voix silencieuses, les visions et les rituels. Dans la seconde idée, ayant pour titre « La structure figurative et stylistique de la mort », nous montrons comment le lexique, les métaphores, la syntaxe, le rythme narratif et l’architecture du récit qui participent à l’élaboration d’une poétique du deuil et de l’au-delà. Cette étude nous invite ainsi à repenser à la mort comme un passage, un appel spirituel et une occasion de dévoilement de soi. Schmitt donne à la mort une voix muette mais agissante, qui traverse le texte comme un souffle poétique et philosophique.

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